Haïkus, à notre mode | |
Ton regard me mitraille Mon cœur s’emballe Sous tes œillades assassines L’amour en rafales | Elle trotte gaiement Pour la minute de silence Tic tac quand même |
Spores et gamètes au vent Des naissances en riant C’est le printemps | Pas, trot, galop Sherpa de l’eau Chameau |
Des planches, un rideau Masques des pensées sur le théâtre | Soleil des vacances Mon ombre Comme un soleil noir |
Une faim au creux de l’estomac Pour la cantine ou La cantinière | Une tâche, de l’encre, une trace Je suis lasse Mes idées S’effacent |
Cette lumière dans ses yeux Tout à coup une parole Le noir dans ton regard | Le dessin m’envahit Transparence autour de moi |
La lune dans le ciel Comme une terre inhabitée | Dormir, manger, boire, chaleur Solitude Fœtus |
Un masque, un visage Vite un miroir Mais qui est-ce ? | Les doigts dans la prise Rien de tel pour se mettre au courant |
Eclipse, Le soleil a rendez-vous avec la lune | Et le ciel devint cendre Le sol devint flamme Le bruit du volcan |
Odeurs, senteurs, bonheur Je suis amoureux de la fleuriste | Un chemin dans le ciel La foudre a trouvé sa route |
Mon corps a chaud L’écharpe a froid | Dans la fumée de ma gitane Une danse De mort |
Alarme Les larmes n’éteignent pas L’incendie | Des gens en noir La pluie n’efface pas les Larmes |