I) Complétez les points de suspension par les mots ou expressions qui conviennent (pas par des numéros, 1 point en moins de 15 par erreur) :

Tout au long de ce …............... (deux quatrains et deux tercets), le …............... évolue. Il commence par une ….............. dans un " trou de verdure ", puis les reflets d'argent de la rivière …............. vers la montagne. Le quatrième vers montre la …................. qui …............. le paysage.

Le second quatrain met l'accent sur des couleurs …......................(relevez trois exemples, les mots ne sont pas dans le tableau):
…............................/ …............../….....................

Dans le premier tercet, le regard ….................. progressivement et replace le personnage dans son ….............................. . Le " trou de verdure " se transforme en un être animé, il devient les bras d'une mère : c'est la ….............. de la nature.

Le dernier tercet utilise le ….................., voire le très …....................., car nous n'observons que des parties du corps - narine, main, poitrine, côté droit -, le soldat est décrit par …..................... .

Ainsi, la description n'est jamais monotone et permet un effet de …................. .

Le ….................... ou le ….............................. permettent de créer un effet d'attente et de briser volontairement le rythme du poème. Les …............................. apportent de la fluidité dans la description.

Le …...................................... de la maladie introduit un doute dans l'esprit du lecteur.
Les …...................... et les ….......................du vers 12, grâce aux sonorités produites par les allitérations, imitent le bruit du vent et de la respiration.
Les …............................ en " ou " du dernier vers soulignent la fin tragique du soldat. L'alternance des dentales et des …............. rythment l'expression et contrastent avec la douceur du reste du sonnet. Le poète a voulu ainsi mettre en valeur la …....................... de la description.

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud, Le dormeur du val. Octobre 1870.
Poésie/Gallimard, page 53.

I) Donnez les définitions précises des mots suivants (5 points):

Une Anaphore :

Rimes embrassées, plates, croisées (avec les lettres a et b)

Une métaphore :

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