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Et l’esclavage ?

« Les ennemis des Noirs insinuent que le but de la Société des Amis des Noirs est de détruire tout d’un coup l’esclavage, ce qui ruinerait les colonies. Ce n’est point là son intention. Ils ne demandent que l’abolition de la Traite des Noirs, parce que les planteurs, ne pouvant plus se les procurer en Afrique, traiteront mieux les leurs. La Société des Amis des Noirs ne veut pas en ce moment l’abolition de l’esclavage. Les Noirs ne sont pas encore mûrs pour la liberté. Il faut les y préparer. »

D’après J.-P Brissot, journal Le Patriote français, n°24 du 24 août 1789.

Que réclame précisément la Société des Amis des Noirs ?  Quel texte inspire son projet ?

A quel droit naturel l’abolition s’oppose-t-elle ?

Note : l’esclavage sera définitivement aboli en France en 1848.

Les femmes oubliées ?

Article 1 . La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. […]

Article 6 . La loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous ; tous étant égaux à ses yeux, les Citoyennes et le Citoyens, doivent être également admissibles à toutes les dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. […]

Article 10 . La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également le droit de monter à la tribune.

D’après Olympe de Gouges, Projet de déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Septembre 1791.

Que demande Olympe de Gouges ? Quel texte inspire son projet ?

Va-t-elle réussir (chercher l’année où le droit de vote a été accordé aux Françaises) ?

Grâce à quel droit ces opinions peuvent-elles s’exprimer ?

La loi le Chapelier n°1 p 70.

Quel droit est refusé aux citoyens exerçant la même profession ?

Quel nom (plus moderne) mettriez-vous à la place d’ « attroupements » ?

Une journée mémorable : le 14 juillet 1790, la fête de la fédération au Champ de Mars.

«  Plus de 300 000 hommes et femmes attendent. Enfin, tout le cortège étant entré, chaque délégué va rejoindre sa bannière (son drapeau). L’évêque d’Autun, Talleyrand, célèbre la messe sur un autel à l’antique dressé au milieu du Champ de Mars. Trois cents prêtres, vêtus d’aubes blanches coupées de larges ceintures tricolores, sont rangés aux quatre coins de l’autel. L’évêque bénit l’oriflamme fait de bleu de blanc et de rouge ainsi que les 83 bannières des départements.

La Fayette monte à l’autel et jure au nom des troupes et des délégués d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi. Le président de l’Assemblée nationale répète le même serment. Le peuple et les députés y répondent par le cri : « Je le jure ! ». Alors le roi se lève et prononce d’une voix forte : « Moi, roi des Français, je jure d’employer le pouvoir qui m’est délégué par la loi constitutionnelle de l’État, à maintenir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par moi, et à faire exécuter les lois ».

La reine prend le dauphin dans ses bras, le présente au peuple et dit : « Voilà mon fils ! Il s’unit ainsi que moi, aux mêmes sentiments. » ce mouvement inattendu soulève mille cris de « Vive le roi, vive la reine, vive le Dauphin ! ».

D’après le marquis de Ferrières, Mémoires, 1821.

L’œuvre de l’Assemblée nationale, 1789-1790.

« Les droits de l’homme étaient méconnus, ils ont été rétablis. La nation avait perdu le droit de décréter les lois et les impôts, ce droit lui a été rendu. Il y avait des privilèges sans nombre, ils sont détruits. Les droits seigneuriaux ont disparu sans retour.

L’Assemblée a fait une nouvelle division du royaume qui remplace l’amour de la province par l’amour de la patrie. Vous avez été élevés, Français, au rang de citoyens ; vous êtes admissibles à tous les emplois ; vous êtes égaux devant la loi, libres d’agir, de parler et d’écrire. »

Proclamation de l’Assemblée nationale constituante du 11 février 1790.

Dans quel grand texte sont proclamés les droits de l’Homme évoqués ici ?

Les Français ne sont plus des sujets, ils sont des _______________________________

Quelles libertés leur sont reconnues d’après ce document ?

De quelle égalité bénéficient-ils ? Qu’est-ce qui a été supprimé  qui va dans le sens d’une meilleure égalité ?

Quelle nouvelle division du royaume a-telle été faite ?

Recopie la phrase montrant que la nation est souveraine.

D’après tes connaissances, montre que la Constitution n’applique pas réellement l’égalité.

Donne une définition du droit de veto.

Cite deux autres réalisations de l’Assemblée nationale Constituante.

1789 : le bouleversement.  (Toutes les dates et les faits sont à compléter et à apprendre pour vendredi prochain !)

1789 : le bouleversement.  (Toutes les dates et les faits sont à compléter et à apprendre pour vendredi prochain !)

1789 : le bouleversement.  (Toutes les dates et les faits sont à compléter et à apprendre pour vendredi prochain !)

1789 : le bouleversement.  (Toutes les dates et les faits sont à compléter et à apprendre pour vendredi prochain !)